Vous êtes briqueteur.

Comme à tous les matins de la semaine, vous vous levez avant le reste de votre petite famille. Vous avez mal dormi et êtes plus fatigué qu’à l’habitude. Le café coule, vous préparez votre boîte à lunch les yeux dans la graisse de bine. Vous souriez de tendresse en y mettant le sac ziploc qui contient les biscuits cuisinés la veille par votre plus vieille, qui a 5 ans : des bonhommes dessinés avec du crémage rose vous grimacent de leur bouche un peu coulante…

Chérie se lève pour se préparer avant que le reste de la maisonnée se réveille. Vous sirotez votre premier café et terminez votre bol de Corn Flakes en regardant les nouvelles, puis vous embrassez votre belle avant de sortir travailler par cette journée grise et venteuse.

Rendu sur le chantier, vous vous dites que la journée va être longue. Courage, plus que quelques heures avant la fin de semaine! Ce jour-là, vous devez terminer le briquetage d’une façade d’un nouvel immeuble à logements à 5 étages, alors il faut bien s’y mettre tôt ou tard. Le vent est bien présent, il fait presque froid.

Vous vous hissez sur l’échafaud. Par habitude ou par fatigue, vous ne mettez pas de harnais. Vous n’avez pas non plus remarqué le madrier qui est décentré et qui risque de glisser du bord de métal. Un collègue qui vient d’arriver vous interpelle du sol. Vous vous penchez pour le saluer de la main mais au même moment, un coup de vent vous fait perdre l’équilibre, le madrier non-sécurisé glisse et vous fait chuter du haut du 4e étage… directement sur l’asphalte.

Tout devient noir.

 

Imaginez…

Si c’était vraiment vous? Vous auriez pu vous blesser gravement, devenir paraplégique ou pire, mourir! Imaginez l’impact sur votre femme, sur vos enfants?

Nous avons tous tendance à croire que jamais un tel accident nous arrivera, puisque nous sommes meilleur que ça, nous avons de l’expérience et nous sommes prudent, mais une seconde d’inattention peut devenir fatale. Les accidents arrivent aux meilleurs d’entre nous. En 2015, 12 travailleurs sont décédés des suites d’une chute, seulement au Québec.

Comment prévenir?

Comment cet accident aurait-il pu être évité? Par la prévention. Les chutes en hauteur sont évitables. Si vous êtes un travailleur ou un employeur qui avez à cœur votre propre sécurité et celle de vos collègues, vous pouvez faire ces 3 choses que la CNESST recommande :

  1. Parler

Parler de santé et de sécurité du travail (SST), c’est le premier geste de prévention que tout le monde peut poser pour que moins de travailleurs se blessent. On peut parler des dangers, des risques, des méthodes de travail sécuritaires avec nos collègues et notre employeur.

  1. Former

Former en santé et sécurité du travail (SST), c’est s’assurer que les travailleurs ont et acquièrent les connaissances nécessaires pour faire leur travail de façon sécuritaire. Et ça va bien au-delà de fournir ou de porter des équipements de protection.

  1. Agir

Agir en santé et sécurité du travail (SST), c’est d’abord identifier les dangers et mettre en place des moyens de prévention ou de correction pour les éliminer ou réduire le risque. C’est ainsi qu’on évite les accidents du travail.

 


C’est pour éviter le pire que nous avons créé Madrier-Sécur. À votre tour d’agir, installez nos systèmes de blocage sur vos échafaudages! Voyez comment ça fonctionne ici : http://www.madriersecur.com/

Vidéo - Madrier-Sécur

 

Sources

CNESST, Statistiques annuelles 2015. http://www.cnesst.gouv.qc.ca/publications/200/Documents/DC200-1046web.pdf

CNESST, Campagne 2016. http://www.parlersst.com/

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